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Le cycle de la violence

La violence conjugale prend souvent la forme d’un cycle. La compréhension du cycle de la violence et des facteurs qui l’influencent est la première étape à franchir pour briser le cycle.

chart representing the cycle of violence

Le cycle de la violence compte quatre phases:

Montée de la tension :
Le stress s’accumule dans la relation.

  • Le cycle commence avec un certain stress causé, par exemple, par le travail ou les problèmes d’argent. Le stress fait en sorte que l’abuseur se sent impuissant. Il choisit de passer à l’acte et d’agresser une conjointe ou une partenaire en lançant des injures, des insultes et des accusations.
  • Pendant la montée de la tension, la victime tente de calmer l’abuseur et de découvrir des moyens de répondre à tous les besoins de ce dernier.
  • La tension devient insupportable. À cette étape, la victime croit qu’elle doit être très prudente et vigilante autour de l’abuseur. Elle a peur de dire un mot de travers.

Passer à l’acte :
La tension mène à la violence.

  • La tension accumulée chez l’abuseur mène à une violence verbale intense, à des menaces ou à une agression physique ou sexuelle.
  • La violence peut se produire une seule fois, mais il arrive souvent qu’elle se répète maintes et maintes fois.
  • La violence est toujours intentionnelle et elle n’est jamais un accident. L’abuseur croit qu’il doit blesser ou humilier sa victime afin de sentir qu’il a le pouvoir et le contrôle dans la relation.

Rationaliser et justifier :
L’abuseur blâme l’autre personne et rationalise ses actions.

  • Après avoir commis un acte de violence, l’abuseur blâme souvent l’autre personne ou a recours à des excuses pour justifier ses actions. Par exemple, l’abuseur peut dire à sa victime : « Depuis quelque temps, tu me rends fou. C’est de ta faute si j’ai explosé. » Il peut aussi traiter la violence à la légère en disant : « Je ne t’ai presque pas touchée. T’en fais toute une histoire pour rien! »
  • Une telle attitude sert à éloigner le blâme de l’abuseur et à faire en sorte qu’il se sente mieux dans sa peau. L’abuseur tente ensuite de convaincre sa victime que sa propre version de la vérité correspond à la réalité. La victime commence à croire que l’incident de violence s’est réellement produit comme elle se le rappelle.

Faire semblant que tout est normal

  • Une fois que l’abuseur a rationalisé ou justifié ses actions et que la victime a accepté la version de l’incident de l’abuseur, l’étape de normalité apparente commence. Les deux partenaires essaient de poursuivre leur relation de manière normale en faisant semblant que tout va bien. Toutefois, si on ne s’attaque pas à la violence, le cycle se poursuivra.

Le cycle de la violence peut s’étaler sur une courte ou une longue période. Il arrive souvent qu’avec la poursuite du cycle, la violence s’accroît et les agressions deviennent plus graves.

Une victime prise dans le cycle de la violence devient souvent isolée des membres de sa famille et de ses amis. Elle peut avoir honte de les rencontrer ou l’abuseur peut l’avertir de ne pas parler à sa famille. Par conséquent, la victime devient de plus en plus dépendante de l’abuseur et personne n’est en contact avec elle pour l’aider.

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