Gardez toujours à l’esprit que le fait de consentir à un acte sexuel en particulier ne veut pas dire que vous consentez à tout autre acte sexuel.
De plus, ce n’est pas parce que vous avez eu une relation ou des contacts sexuels avec quelqu’un auparavant que vous consentez chaque fois.
Voici une vidéo pour vous aider à comprendre ce qu’est le consentement.
Le consentement du thé (en anglais seulement)
Ici au Manitoba, et partout au Canada, l’âge de consentement aux activités sexuelles est de 16 ans. C’est l’âge, fixé par le droit criminel, auquel un adolescent peut accepter librement (sans pression, manipulation ou menace) une activité sexuelle.
Toute activité sexuelle sans consentement, peu importe l’âge, constitue une infraction criminelle.
Oui. Dans certaines situations, vous devez avoir 18 ans pour consentir à des activités sexuelles. Une activité sexuelle avec une personne de moins de 18 ans peut être illégale, selon sa nature et la personne avec qui elle est pratiquée.
Une personne de moins de 18 ans ne peut pas consentir à une activité sexuelle dans les situations suivantes :
Oui, il y a des exceptions lorsque deux personnes prenant part à des activités sexuelles ont environ le même âge.
Selon le Code criminel du Canada :
REMARQUE : Ces exceptions ne sont valables que si la personne plus âgée ne se trouve PAS dans une situation d’autorité ou de confiance. Par exemple, même si une personne âgée de 14 ans consent à avoir des rapports sexuels avec son entraîneur de basket-ball âgé de 18 ans, la loi ne considère pas qu’elle a donné son consentement librement parce que l’entraîneur se trouve dans une situation d’autorité.
Les enfants de moins de 12 ans ne peuvent jamais consentir légalement à avoir des rapports sexuels.
Non, c’est vous qui devez donner votre consentement.
Non, c’est toujours non. Quels que soient la situation, le ton de votre voix ou votre relation avec l’autre personne, dire « non » signifie que vous ne donnez pas votre consentement. Vous avez le droit d’indiquer vos propres limites en matière de sexualité.
En fait, il n’y a que oui qui veut dire oui. Un partenaire engagé et réellement consentant doit exprimer son consentement par ses paroles et ses actes. Si vous n’êtes pas certain de savoir ce que souhaite votre partenaire, faites marche arrière.
Vous n’êtes pas obligé de dire « non » pour montrer que vous ne donnez pas votre consentement. Vous pouvez l’exprimer par vos paroles OU vos gestes. Par exemple, le fait de pleurer, de se débattre, de repousser quelqu’un ou de trembler est un signe de non-consentement. Le fait d’être silencieux ou de rester totalement immobile peut aussi être un signe de non-consentement.
Il incombe aux deux personnes qui se livrent à une activité sexuelle de s’assurer que leur partenaire est consentant.
Il arrive que le consentement ne soit pas donné librement. Dans ces cas-là, il n’est pas valide. Voici quelques exemples :
Vous pouvez retirer votre consentement (dire non) en tout temps. Dès que vous montrez - par vos paroles ou gestes - que vous n’acceptez plus de vous livrer à une activité sexuelle, il n’y a plus de consentement. Vous dites non.
Ce n’est pas parce que vous avez consenti à une activité sexuelle en particulier que vous consentez à toute autre activité sexuelle.
En outre, le fait que vous ayez accepté un certain type d’activité sexuelle dans le passé ne veut pas dire automatiquement que vous y consentez maintenant.
Non. Si vous êtes sous l’influence de l’alcool ou d’une autre drogue et que vous n’êtes pas en mesure de prendre une décision, vous ne pouvez pas légalement donner votre consentement.
Non. Personne ne peut forcer quelqu’un à se livrer à une activité sexuelle sans son consentement. Le fait que cette personne soit votre époux ne fait aucune différence.
Il n’y a pas d’exceptions. Personne ne peut vous forcer à vous livrer à une activité sexuelle, que ce soit votre petit ami ou petite amie, une personne avec qui vous aimeriez avoir des rapports sexuels, une personne avec qui vous avez eu des rapports sexuels consensuels ou une personne qui s’est livrée à une agression sur vous par le passé. Si vous ne donnez pas, ou ne pouvez pas donner, votre consentement, il s’agit d’une agression sexuelle.
Pour en savoir plus sur le consentement aux activités sexuelles aux termes de la loi, consultez le site Web du ministère de la Justice du gouvernement fédéral.