Paratuberculose 

La paratuberculose ou maladie de Johne est une infection bactérienne progressive chronique contagieuse des voies digestives des bovins, moutons, chèvres, cerfs, bisons, lamas et alpagas. La paratuberculose est présente partout dans le monde. Elle a été signalée pour la première fois en Amérique du Nord en 1908. La maladie de Johne porte le nom du vétérinaire allemand H. A. Johne, qui l’a découverte chez les bovins en 1894.

L’infection survient dans la couche de cellules du tube digestif responsables de l’absorption. Cette zone s’épaissit à mesure que le système immunitaire du corps tente de contrôler l’infection. L’épaississement empêche le tube digestif d’absorber les nutriments, ce qui provoque une diarrhée chronique qui ne répond pas au traitement et entraîne par la suite une perte d’état corporel malgré un appétit normal. Il n’existe aucun remède contre la paratuberculose. Les animaux qui développent des signes cliniques finiront par mourir de la maladie. Les signes cliniques ne se développent habituellement pas avant l’âge de deux ans. Toutefois, la fourchette est de 6 mois – 12 ans avec 5 ans comme moyenne. La longue période d’incubation de cette maladie en fait un problème de troupeau autant qu’un problème d’animal individuel. De nombreux animaux peuvent être infectés avant qu’une bête du troupeau présente des signes cliniques. L’achat d’animaux infectés est le principal mode d’infection d’un troupeau à la paratuberculose.

 

Quelle est la cause de la paratuberculose? | Quels sont les signes cliniques de la paratuberculose? | Comment la paratuberculose arrive-t-elle dans un troupeau et comment se propage-t-elle? | La situation au Manitoba | Pourquoi la prévention et le contrôle de la paratuberculose sont-ils importants? | Comment prévenir ou contrôler la paratuberculose dans un troupeau? |Renseignements supplémentaires | Pour nous joindre

 

Quelle est la cause de la paratuberculose?

La paratuberculose est causée par la sous-espèce paratuberculosis de Mycobacterium avium (MAP). Elle est un parent de la tuberculose et de la lèpre. Il s’agit d’un organisme extrêmement résistant qui survivra à de nombreuses conditions environnementales, dont le gel, en particulier en présence d’humidité ou d’eau stagnante. Le MAP résiste à la plupart des désinfectants, y compris l’eau de javel. Les désinfectants crésyliques, phénoliques et au formol sont efficaces avec des durées de contact de 10 minutes ou plus. Le MAP est résistant à la plupart des antibiotiques, y compris ceux utilisés pour traiter la tuberculose chez les humains. Il ne survit pas bien dans des sols très alcalins (pH élevé), dans des conditions sèches ou lorsqu’il est exposé à la lumière du soleil (rayonnement UV). Le MAP n’est pas un organisme de forme libre, ce qui signifie qu’il ne se reproduit pas dans l’environnement. Il lui faut des cellules animales, plus précisément des cellules immunitaires appelées macrophages, pour pouvoir se répliquer. La croissance est très lente; la culture en laboratoire peut prendre 16 semaines.

 


Quels sont les signes cliniques de la paratuberculose?

Les principaux signes cliniques de paratuberculose chez le bétail sont une diarrhée aqueuse chronique grave et une grave perte de l’état corporel malgré un bon appétit. L’apparition des signes cliniques survient presque toujours chez les animaux de plus de deux ans et souvent après un événement stressant comme la mise bas ou le transport. À mesure que progressent les signes cliniques, de nombreux animaux développeront des enflures remplies de liquide sous la mâchoire (mâchoire en bouteille). C’est le résultat de l’incapacité de l’organisme à absorber les protéines.

En raison de la lente progression de la maladie, le bétail peut être infecté pendant des années avant d’afficher des signes cliniques. Certains animaux infectés peuvent ne jamais présenter de signes cliniques durant leur vie productive normale. Les bovins présentant des signes cliniques produisent la plus grande quantité de MAP, mais la plupart des animaux infectés diffuseront une grande quantité de MAP sporadiquement dans leur fumier pendant des mois ou des années. Il en résulte un phénomène de « pointe de l’iceberg », où de nombreux animaux d’un troupeau peuvent être infectés alors que peu ou aucun ne présentent de signes cliniques : Une vache infectée présentant des signes cliniques peut indiquer qu’une ou deux vaches de plus sont malades, mais pas encore de manière évidente (cliniques), de six à huit vaches infectées, mais pas encore malades (subcliniques) et 10 à 15 veaux et jeunes animaux infectés qui pourraient développer la maladie plus tard dans leur vie.n raison de la lente progression de la maladie, le bétail peut être infecté pendant des années avant d’afficher des signes cliniques. Certains animaux infectés peuvent ne jamais présenter de signes cliniques durant leur vie productive normale. Les bovins présentant des signes cliniques produisent la plus grande quantité de MAP, mais la plupart des animaux infectés diffuseront une grande quantité de MAP sporadiquement dans leur fumier pendant des mois ou des années. Il en résulte un phénomène de « pointe de l’iceberg », où de nombreux animaux d’un troupeau peuvent être infectés alors que peu ou aucun ne présentent de signes cliniques : Une vache infectée présentant des signes cliniques peut indiquer qu’une ou deux vaches de plus sont malades, mais pas encore de manière évidente (cliniques), de six à huit vaches infectées, mais pas encore malades (subcliniques) et 10 à 15 veaux et jeunes animaux infectés qui pourraient développer la maladie plus tard dans leur vie.

 

Comment la paratuberculose arrive-t-elle dans un troupeau et comment se propage-t-elle?

Le principal facteur de risque pour l’infection d’un troupeau par le MAP est l’achat d’animaux infectés. Une fois dans un troupeau, le MAP se transmet principalement par ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par du fumier provenant d’animaux infectés. Le MAP se diffuse également dans le colostrum et le lait des vaches infectées et le sperme des taureaux infectés. Toutes les vaches infectées avec signes cliniques et entre 9 % et 36 % des vaches avec une infection subclinique diffusent le MAP dans leur colostrum. 35 % des vaches infectées avec signes cliniques et de 3 à 19 % des vaches avec une infection subclinique diffusent le MAP dans leur lait. La MAP peut aussi se transmettre au veau encore dans l’utérus. Cette forme de transmission est plus susceptible de se produire lorsque la mère en est à un stade avancé de maladie clinique.

Les veaux sont beaucoup plus susceptibles d’être infectés lorsqu’ils sont exposés que les animaux plus âgés. Les jeunes animaux de moins de six mois sont le groupe à risque élevé d’infection. Dans ce groupe, les veaux de moins d’un mois sont les plus à risque. Chez les jeunes veaux, l’intestin se veut plus « ouvert » pour permettre le développement d’une immunité à de nombreux pathogènes. Malheureusement, on croit que cela crée une voie d’infection facile pour le MAP. Pour prévenir la propagation de l’infection dans un troupeau, il devient essentiel d’empêcher l’exposition des veaux au fumier, au colostrum et au lait de vaches infectées. Bien que les veaux présentent le plus grand risque d’infection, il faut garder à l’esprit que tous les groupes d’âge peuvent être infectés si l’exposition est suffisamment élevée. La prévention de la contamination de la nourriture, de l’eau et de la litière par le MAP pour l’ensemble du troupeau est essentielle pour prévenir la propagation de la paratuberculose.

 

La situation au Manitoba

Une enquête menée en 2002 par le ministère de l’Agriculture du Manitoba a révélé que 68 % des fermes laitières et 29 % des élevages de bovins avaient obtenu un résultat positif au test d’ELISA sérique pour la paratuberculose. 43 % et 11 % des établissements respectifs comptaient deux animaux positifs ou plus au test. Du nombre total d’animaux testés, 4,5 % des bovins laitiers et 1,7 % des bovins de boucherie ont été testés positifs. La prévalence apparente chez les bovins de boucherie/fermes est comparable à celle des autres provinces et des États-Unis. La prévalence apparente chez les bovins laitiers/fermes est quelque peu plus élevée que celle observée habituellement dans les autres provinces ou aux États-Unis : 20 % des fermes testées avaient au moins deux animaux positifs en Ontario (2003), 17 % dans les Maritimes (1998) et 22 % aux États-Unis (1996).

 

Pourquoi la prévention et le contrôle de la paratuberculose sont-ils importants?

La prévention et le contrôle de la paratuberculose sont importants pour éviter des pertes significatives. Les pertes les plus évidentes qui peuvent survenir dans tout troupeau sont la perte d’animaux cliniquement atteints qui sont abattus avant la fin de leur vie productive normale. En raison de cette augmentation de l’abattage, il faut davantage de bétail de remplacement et, pour les troupeaux qui vendent des stocks de reproducteurs, moins d’animaux sont disponibles à la vente. Les troupeaux testés positifs pour la paratuberculose qui vendent du stock reproducteur non seulement propagent la maladie, mais vendent aussi des animaux probablement moins productifs avec une moindre espérance de vie.

Les troupeaux qui ont eu des cas cliniques subissent des pertes importantes en raison d’une mauvaise production. Aux États-Unis, les troupeaux laitiers dont plus de 10 % des animaux abattus présentaient des signes cliniques affichaient une baisse de 707 kg (1 559 lb) par vache par lactation. Dans ces mêmes troupeaux, la valeur annuelle ajustée de la production laitière était de 227 $ de moins par vache que la moyenne. Dans l’ensemble, les troupeaux américains qui ont des antécédents de paratuberculose subissent des pertes annuelles de 100 $ à 200 $ US par vache par année comparativement aux troupeaux exempts. Une étude récente menée auprès de troupeaux ontariens a révélé que la production de lait des vaches positives aux tests était inférieure de 2 % à 6 %. Cela représente de 173 kg (381 lb) à 548 kg (1 208 lb) dans une production de lait de 305 jours. On a aussi observé une diminution de la production de gras et de protéines des vaches positives aux tests. Cette étude indique une augmentation du triple du taux de réforme des vaches positives aux tests. La perte globale par vache pour chaque troupeau allait de 123 $ à 195 $ CAN. Les infections subcliniques à la paratuberculose ont également des effets importants pour la production de bœuf. Des études récentes suggèrent que les bovins positifs aux tests sont plus lents à prendre du poids après la mise bas et produisent des veaux dont le poids à la naissance est plus faible et dont le taux de gain est plus faible pendant l’allaitement.

Les pertes potentielles associées à la confiance des consommateurs envers la salubrité des viandes et du lait sont particulièrement préoccupantes. Les signes cliniques de la paratuberculose présentent certaines similitudes avec la maladie de Crohn chez l’humain. La maladie de Crohn est un type de maladie inflammatoire de l’intestin, une inflammation chronique incurable du tractus intestinal chez les personnes de 15 à 35 ans. Les principaux symptômes comprennent la perte de poids et la diarrhée. La ou les causes sont encore inconnues. Il n’y a encore aucune preuve concluante d’un lien entre les deux maladies. Ce qu’on sait, c’est que l’incidence de Crohn et de paratuberculose augmente. Certains chercheurs ont effectué une culture de MAP ou ont identifié l’ADN du MAP depuis une proportion de patients de Crohn. D’autres chercheurs n’ont pas réussi à reproduire ces résultats. Des études sur la salubrité des aliments ont été réalisées pour déterminer si le MAP pouvait être cultivé à partir de lait ou de viande pasteurisés. Encore une fois, les résultats ne sont pas concluants, certains ayant décelé le MAP et d’autres non. Actuellement, il n’y a pas de consensus au sein de la communauté médicale quant à l’importance d’une quelconque association entre les deux maladies. Les responsables de la santé ne recommandent aucun changement dans l’alimentation. Les industries bovine et laitière reposent sur la fourniture de produits comestibles et sains aux consommateurs. Si un lien de causalité devait s’établir entre les deux maladies, les producteurs devraient prendre très au sérieux l’impact sur la confiance des consommateurs.

 

Comment prévenir ou contrôler la paratuberculose dans un troupeau?

Pour mettre en œuvre un programme de contrôle ou de prévention des maladies, les producteurs devraient d’abord demander conseil aux vétérinaires de leur troupeau. Les vétérinaires possèdent les connaissances et l’expertise nécessaires pour aider les producteurs à évaluer les risques et à déterminer l’approche la plus efficace. Les points suivants sont importants à prendre en considération relativement à la paratuberculose.

Les programmes de tests et d’abattage qui ont bien fonctionné pour des maladies comme la brucellose ne sont pas efficaces contre la paratuberculose. Le dépistage de la paratuberculose, bien qu’il soit important afin d’estimer le niveau d’infection à l’échelle d’un troupeau, n’est pas assez précis pour tester et éliminer des animaux individuels. La période d’incubation prolongée signifie que les animaux infectés de moins de deux ans n’auront probablement pas de tests positifs. Les animaux adultes infectés n’ont pas toujours atteint un stade de la maladie produisant un résultat positif. Une combinaison de tests et de mise en œuvre de pratiques de gestion spécifiques est essentielle pour prévenir et contrôler la paratuberculose.

À l’heure actuelle, la coproculture est le test de référence. Il est coûteux, prend du temps et peut donner de faux résultats négatifs parce qu’un animal infecté peut ne pas diffuser de MAP au moment du prélèvement de l’échantillon de culture. Une coproculture positive signifie que l’animal est définitivement infecté et qu’il diffuse le MAP dans le fumier, mais 55 % des animaux infectés (qui ne diffusent probablement pas) auront une culture négative.

Les tests ELISA qui déterminent le niveau d’anticorps (réponse immunitaire) au MAP dans le lait ou le sang sont rapides, peu coûteux et faciles à réaliser. Ils sont presque aussi bons que la coproculture pour déterminer les animaux à tests négatifs. Toutefois, ils ne peuvent déterminer que 28 % à 61 % des animaux à test de culture positif. Par extrapolation, ces tests ne permettent de déterminer que de 10 % à 30 % des animaux infectés dans les troupeaux positifs à la paratuberculose.

Les tests de dépistage de la paratuberculose demeurent efficaces et nécessaires à l’échelle d’un troupeau. En utilisant les pourcentages indiqués ci-dessus et en testant uniquement les animaux de plus de deux ans avec un test ELISA, on peut estimer l’infection dans le troupeau. Tout bétail positif au test ELISA, s’il n’est pas abattu, doit être considéré comme suspect. Puisque la paratuberculose peut se transmettre par le placenta, le colostrum et le lait, les descendants d’un animal à test positif devraient également être considérés comme suspects, même s’ils ont un test négatif. La coproculture peut être utilisée pour confirmer, mais comme on l’a mentionné plus haut, un résultat négatif ne signifie pas que l’animal est exempt.

L’utilisation de pratiques de gestion spécifiques est le moyen le plus important de contrôler et de prévenir la paratuberculose. Les meilleures pratiques sont celles qui empêchent l’exposition des jeunes veaux au fumier, au colostrum ou au lait infectés. Les éléments suivants peuvent être considérés comme des points de contrôle critiques pour la prévention de la paratuberculose.

  • Limitez autant que possible l’achat de bétail de remplacement et de reproduction. Lors de l’achat de bétail, il est préférable d’acheter des animaux plus jeunes dans des troupeaux qui appliquent un programme de contrôle de la paratuberculose. Si vous achetez des animaux plus âgés, les tests devraient être envisagés en dépit de leurs limites.
  • Réforme des animaux infectés : Les bovins qui présentent des signes cliniques ou qui ont une coproculture positive doivent être retirés du troupeau dès que possible.
  • Assurez une manutention spéciale des bovins suspects, ceux qui sont positifs à un test ELISA ou qui sont des descendants de vaches atteintes cliniquement.
    • Les bovins suspects, s’ils doivent rester dans le troupeau, ne devraient pas être logés dans des étables de mise bas collectives, dans des enclos d’infirmerie ou avec de jeunes animaux. Cet isolement inclurait les pâturages.
    • Les veaux de ces animaux devraient recevoir du colostrum d’une source ayant un test négatif et être immédiatement mis à l’écart de leur mère.
    • Assurez-vous de marquer ces animaux de manière à les rendre facilement identifiables. Ils peuvent par exemple avoir des étiquettes d’oreille cochées ou de couleur différente.
  • Gardez les aires de vêlage propres et sèches : Il est essentiel de réduire l’exposition des veaux nouveaux nés au fumier pour prévenir la maladie.
    • Les aires de vêlage peuvent être rapidement évaluées en s’agenouillant sur la couche de litière. La litière doit être suffisamment sèche et épaisse pour ne pas mouiller les genoux. Le nettoyage régulier des enclos de maternité à la chaux aide au contrôle.
    • Dans le cas des troupeaux de bœuf, il est préférable de prévoir des aires de vêlage séparées des aires d’hivernage.
    • Pour les troupeaux laitiers, il est préférable d’aménager une aire de vêlage séparée du groupe de vaches taries.
    • Il est important de ne pas utiliser les enclos de maternité comme enclos d’infirmerie.
  • Gardez les veaux bien séparés : Cette pratique, bien qu’irréaliste pour les troupeaux de bœuf, est essentielle pour les troupeaux laitiers.
    • Les veaux doivent être élevés séparément des animaux adultes jusqu’à ce qu’ils soient en âge de vêler. Prenez soin d’éviter que des écoulements de fumier et des éclaboussures du bétail adulte contaminent les zones d’alimentation, d’eau et de litière des jeunes animaux.
    • Si possible, les veaux devraient être mis à l’écart de leur mère immédiatement après la naissance. S’il n’est pas possible de les retirer, il faut mettre en œuvre des procédures qui préviennent l’exposition au fumier dans l’enclos de vêlage et sur le pis.
    • Le colostrum des vaches avec un test négatif ou plus jeunes est préférable; les vaches plus jeunes sont moins susceptibles de diffuser du MAP. Vous pouvez aussi utiliser un produit de colostrum commercial séché ou du colostrum pasteurisé.
    • Il n’est pas recommandé de faire consommer du lait cru ou rejeté. Un substitut de lait de grande qualité est préférable. Autrement, ne nourrissez qu’avec du lait pasteurisé ou du lait de vaches ayant un test négatif.
  • Prévenez la contamination des aliments et de l’eau par le fumier : 
    • Dans la mesure du possible, utilisez un équipement distinct pour la manipulation des aliments et du fumier. Sinon, appliquez des procédures prévoyant le nettoyage des équipements entre les différentes utilisations.
    • Veillez à ne pas circuler dans les aires d’alimentation avec des pneus, des bottes ou de l’équipement couverts de fumier.
    • Empêchez les animaux de traverser les aires d’alimentation ou d’abreuvement. Il est recommandé d’utiliser des mangeoires le long d’une clôture, des mangeoires surélevées et des barrières qui permettent seulement l’accès de la tête et du cou de l’animal. Les fossés creusés, les marécages et les étangs naturels devraient être clôturés pour éviter la contamination de l’eau par le fumier.
    • Des abreuvoirs et des mangeoires séparés sont à privilégier pour les jeunes animaux. Évitez l’accumulation de fumier autour des abreuvoirs et des mangeoires.
    • Ne mettez pas les animaux dans un pâturage pendant la même saison que l’épandage de fumier. Maintenez au minimum la charge de bétail dans les pâturages.
  • Gardez les installations propres et manipulez le fumier correctement :
    • Nettoyez fréquemment les parcs, les étables à bétail, les granges et les parcs d’attente. Assurez-vous que le drainage de ces zones ne contamine pas les aliments ou l’eau.
    • Entreposez le fumier dans des endroits auxquels le bétail n’a pas accès. Un compostage adéquat réduirait le taux de MAP dans le fumier. Toutefois, cette question n’a pas fait l’objet d’une enquête exhaustive.
    • Il est préférable d’épandre du fumier sur les terres cultivées. Si du fumier est épandu sur des terres à foin ou de pâturage, n’utilisez pas ces terres la même saison.

La mise en œuvre d’un programme de prévention et de contrôle de la paratuberculose exige un engagement à long terme. Il est important d’appliquer et de réexaminer le plan une fois qu’il est en place. Si votre troupeau est considéré comme ayant une faible probabilité d’abriter la paratuberculose, il reste tout de même important de mettre en œuvre les points de contrôle susmentionnés. Cela aidera à réduire la propagation si la maladie est introduite et à lutter contre d’autres maladies, comme la diarrhée du veau.


Renseignements supplémentaires


Pour nous joindre

Pour en savoir plus ou si vous avez des préoccupations quant à une question de santé animale, communiquez avec le Bureau du vétérinaire en chef ou composez le 204-945-7663 à Winnipeg.